Gestion des catastrophes: on révise la synergie civilo-militaire

Un colloque international ouvert hier à l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé sous la présidence du SED, Jean-Baptiste Bokam

 

Des événements soudains et désastreux, le Cameroun en connaît, tout comme plusieurs autres pays en Afrique et dans le monde. Dans ces circonstances, les pertes humaines, matérielles, économiques et environnementales sont souvent immenses.  Mais aussi, la déstabilisation induite par la gestion urgente et contraignante de ces drames, où les pouvoirs publics comptent le plus souvent sur les forces de défense et toutes les bonnes volontés. Le traditionnel colloque annuel de l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé (ESIG), se penche donc sur le thème de « la gestion des catastrophes naturelles, technologiques et humaines en Afrique ». Les échanges de deux jours qui se sont ouverts hier sur le campus de Simbock, étaient présidés, au nom du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, par le secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie nationale, Jean-Baptiste Bokam.
Dans sa leçon inaugurale, le général de division Esaïe Ngambou, commandant de l’ESIG, a lu cette thématique sous le prisme de la contribution des forces de défense dans la gestion des catastrophes. En dégageant la problématique de la place des forces armées dans le dispositif de sauvetage en temps de crise, le commandant de l’ESIG argumente ce postulat par le fait que « l’armée a une capacité de résilience importante ». Bien que tournés vers la défense des intérêts de l’Etat et des populations face aux attaques, les militaires se sont régulièrement ...

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