Union africaine: l’heure des réformes a sonné

Des mutations sont annoncées au sein de l’institution panafricaine.

Les présidents tchadien, Idriss Déby Itno, et rwandais, Paul Kagamé, se sont retrouvés lundi à Conakry autour de leur homologue guinéen et président en exercice de l’Union africaine (UA), Alpha Condé. Au menu de cette rencontre à laquelle prenait également part Moussa Mahamat Faki, président de la Commission de l’Union africaine, les réformes institutionnelles à apporter à l’organisation panafricaine. A l’occasion, les participants se sont attelés à l’identification des entraves à un véritable décollage de l’UA, à la quelle il faut donner une nouvelle impulsion conforme aux besoins des Africains. Parmi les mesures abordées à la réunion de Conakry, celle liée au prélèvement d’un taux de 0,2% sur les importations, imputé à tous les Etats membres de l’Union africaine. Connu sous le nom de «Taxe Kaberuka» (du nom du banquier faisant partie de l’équipe d’experts africains chargés de réfléchir sur la réforme de l’institution panafricaine), ladite taxe devrait rapporter 1,2 milliard de dollars, environ 72 milliards de F, à l’UA dès sa première année d’application.
Pour Paul Kagamé, chargé de la reforme des institutions de cette organisation, «il en va de la crédibilité de l’Union africaine sur la scène internationale, d&rsq...

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