Commentaire.
La rencontre d’avant-hier entre le Premier ministre Fayez al Sarraj et le maréchal Khalifa Haftar relance la nécessité de trouver un compromis pour résoudre la crise qui déchire la Libye. On sait que depuis la mort du guide libyen Mouammar Kadhafi en octobre 2011, le pays reste plongé dans un conflit exacerbé par l’insécurité et les rivalités politiques. Ni le Conseil national de transition, ni le Congrès général national, ni les différents gouvernements, ni les milices n’ont pu stabiliser l’Etat.
Le rendez-vous des responsables libyens à Abou Dhabi aux Emirats arabes unis fait suite à celui de 2016. Même s’il a avorté à deux reprises au Caire en Egypte et à Alger en Algérie. Depuis son entrée en fonction en mars 2016, le chef du gouvernement d’union nationale basé à Tripoli, la capitale du pays, n’a pas pu asseoir son autorité sur l’ensemble du territoire national, tandis que le maréchal Haftar, qui s’est emparé des principaux terminaux pétroliers du pays, s’est imposé comme un interlocuteur incontournable du règlement de la crise libyenne. Non seulement le maréchal Haftar a conquis les sites du croissant pétrolier, il est aussi reconnu comme le chef des forces armées des autorités libyennes parallèles ayant élu domicile à Tobrouk à l’est du pays.
Fayez al Sarraj et Khalifa Haftar savent donc à quoi s’en tenir. Ce n’est pas un hasard...
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