Vivre-ensemble : atout à consolider

Le brassage des populations à travers les dix régions se poursuit, en dépit de quelques réactions de rejet de l’autre, observables de temps en temps.

Pays pluriethnique et multiculturel, le Cameroun est un véritable patchwork de populations. Entre 200 et 250 ethnies y ont été recensées. Elles s’expriment dans près de 300 langues locales, à côté des deux langues officielles que sont le français et l’anglais légués par les anciennes puissances mandatrices et tutélaires. Ce mélange entre habitants d’origines diverses aurait pu être explosif. Que non ! Chaque jour, la réalité est plutôt dominée par la cohabitation pacifique entre communautés ethniques variées. Les exemples pour l’illustrer ne manquent pas. A vrai dire, les villes du pays sont des creusets de l’intégration nationale où les autochtones acceptent leurs compatriotes venus des autres contrées. C’est la règle, le contraire étant l’exception. Plusieurs localités sont ainsi devenues des symboles de l’intégration nationale. C’est le cas de Nkoteng et de Mbandjock dans ce qu’il est convenu d’appeler la Vallée du sucre dans la région du Centre, où des ouvriers originaires de plusieurs parties du pays travaillent allègrement. Les métropoles sont également le reflet de ce melting- pot. Le chercheur trouvera difficilement un coin du Cameroun habité uniquement par des personnes du terroir. En plus de ce phénomène, on peut observer la multiplication des mariages inter-ethniques. Des unions entre tribus bamiléké, beti, douala, bassa, peul, toupouri, mafa, baya, kotoko, arabe-choa, banyangui, bakweri, bakossi, bali, banso, meta, kom, etc. se nouent régulièrement sous nos yeux. Progressivement, les barrières s’effond...

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