Les inscriptions sur les listes électorales doivent-elles être obligatoires ?

Dans un processus où il est difficile d’atteindre le chiffre de la population électorale, les avis demeurent partagés.

A la fin du premier trimestre de l’année en cours, Elections Cameroon affichait 100 000 nouvelles inscriptions sur les listes électorales pour une opération qui s’étend du 1er janvier au 31 août. Faut-il donc craindre qu’à la fin du processus, dans un peu plus de quatre mois, l’organe en charge du processus électoral et référendaire peine à atteindre les 400 000 inscrits sur les listes électorales. La question peut être posée. Ce dans la mesure où ce chiffre ne permettra toujours pas d’atteindre les 7 millions de personnes inscrites sur une population électorale qui se situe à près de 12 millions de personnes, selon les statistiques du Bureau central de recherche et des études de population (BUCREP). De nombreuses stratégies ont pourtant été mises en place jusqu’ici pour amener le plus grand nombre de personnes à prendre part à ces opérations qui leur donnent le droit de participer au processus électoral, afin de choisir leurs dirigeants à tous les niveaux. On peut citer ici l’opération spéciale lancée en février dernier et qui visait les jeunes à l’occasion des préparatifs de la fête nationale de la Jeunesse qui a eu lieu le 11 de ce mois-là. Il y a également la sensibilisation des femmes durant le mois de mars. Les résultats jusqu’ici sont très peu porteurs. On peut y ajouter les campagnes spéciales lancées par les différentes délégations d’Elections Cameroon, avec par exemple le déploiement des équipes mobiles sur le terrain. ELECAM continue de faire face à un certain nombre de difficultés. Outre ceux qui manifestent un certain désintérêt vis-à-vis de ces opérations, il y en a qui n’ont pas la carte nationale d’identit&e...

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