Appels au calme au Gabon

Plusieurs acteurs nationaux et internationaux se déploient pour une sortie de crise.
Lundi, c’est avec inquiétude que les Gabonais vont observer l’ambiance générale qui prévaut dans leur pays. Depuis mercredi dernier et la proclamation de la réélection du président Ali Bongo Ondimba pour un nouveau mandat de sept ans, la tension est montée dans le pays, parce que l’opposant Jean Ping et ses sympathisants estiment qu’ils sont les vrais vainqueurs du scrutin du 27 août dernier. Leurs revendications brutales ont provoqué des heurts qui ont failli embraser tout le pays. Certes, on a enregistré d’énormes pertes matérielles et sept morts de sources officielles, mais dans l’ensemble, les débordements semblent avoir été contenus par les forces de défense et de sécurité gabonaises. Mais les esprits ne sont pas apaisés pour autant et des risques réels de nouvelles échauffourées persistent. 
Cinq jours après la proclamation par la Commission électorale indépendante autonome et permanente (Cenap) des résultats du scrutin, les revendications de l’opposition porte essentiellement sur le recomptage des votes bureau par bureau dans la province du Haut-Ogooué. D’après l’opposition, les chiffres y auraient été falsifiés pour permettre au président Ali Bongo Ondimba d’être réélu. Jean Ping demande de passer au crible ces chiffres. Dans le Haut Ogooué selon la Cenap, le taux de participation aurait été de 99, 93 % dont 95,46 % des suffrages en faveur d’Ali Bongo Ondimba ce qui lui a permis de remporter la victoire finale. Depuis lors, l’opposition et plusieurs observateurs internationaux dont les Nations unies et l’Union européenne demandent un recomptage des votes du Haut-Ogooué, bureau par bureau. 
En attendant que les acteurs politiques, pouvoir et opposition s’entendent, il est question de ramener le calme dans le pays et de permettre la reprise de l’activité économique. E...

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