Une énième réclamation d’ex-combattants a perturbé la sérénité de la deuxième ville du pays lundi.
La situation est redevenue normale à Bouaké, la deuxième ville du pays qui a été ébranlée lundi par un mouvement d’humeur de plusieurs centaines d’ex-rebelles. Ces derniers ont bloqué pendant plusieurs heures un accès à la ville. Les « démobilisés » qui se revendiquent de la cellule 39 de Bouaké ont présenté leurs doléances au secrétaire général de la préfecture de la ville. Il est question d’obtenir des autorités leur réinsertion dans les différents corps de l’Etat, la prime promise aux mutins de janvier dernier et l’obtention du grade de caporal. « On veut 18 millions de F CFA par personne, la reconnaissance de notre grade de caporal et notre intégration dans l'armée », a déclaré à la presse un des porte-paroles du mouvement des démobilisés, Amadou Ouattara.
Les autorités ivoiriennes ont pris au sérieux la manifestation de Bouaké. C’est de cette ville qu’est partie la mutinerie d'anciens rebelles intégrés dans l'armée, qui avaient paralysé plusieurs villes pour réclamer le paiement de primes. Toutefois, contrairement à janvier dernier, les démobilisés ne font pas partie de l’armée. Néanmoins, leur cahier de doléances a été faxé au gouvernement pour...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires