Dialogue interreligieux: piste sérieuse pour le maintien de la paix

Une conférence-débat organisée hier à l’Université de Yaoundé I sur le sujet, dans le cadre des activités liées à la fête de l’unité.

Tolérance. Ce mot était la vedette d’une  rencontre organisée hier à l’amphithéâtre 700 de l’Université de Yaoundé I, autour du thème : « Religion et coexistence pacifique au sein de la nation camerounaise ». Cette conférence-débat en rapport avec les différentes célébrations liées à la 45e édition de la fête nationale de l’unité, modérée par le révérend Dr Samuel Frouisou et tenue en présence de Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (MINJEC), s’est étalée sur cinq communications.
Les panelistes, hommes de différentes confessions et universitaires, ont tenté d’exprimer cette influence si forte de la religion pour la paix d’une nation. D’après le Pr. Jean Emmanuel Pondi, secrétaire général de l’université de Yaoundé I, le fait que la religion n’est pas un domaine de rationalité scientifique mais plutôt de croyance, explique pourquoi elle se retrouve à l’origine à la fois de la paix et des conflits. « La religion repose sur des écrits comportant des messages qui peuvent être compris de diverses manières par ceux qui les lisent et les transmettent », a-t-il souligné, avant de démontrer au final, que l’équation de la paix ne peut être résolue que sur la base d’une symbiose entre l’Etat, les populations et les religions. Un point soutenu par le père Sylvestre Eves, responsable de l’Association camerounaise pour le dialogue interreligieux (ACADIR). Ce dernier reconnaît que face au radicalisme &e...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie