Opticiens: on se réorganise

 Réunis au cours de leur assemblée générale extraordinaire le 13 mai dernier à Yaoundé, ils ont révisé les textes liés à leur métier.

C’est pour  assurer un avenir meilleur à la profession que l’Ordre national des opticiens du Cameroun (Onoc) s’est réuni en assemblée générale extraordinaire samedi dernier. Au cours de cette rencontre, il a été question de proposer aux opticiens le projet d’amendement des textes règlementaires à l’instar des lois du 7 avril 1999 et du 29 décembre 2005. A cela s’ajoute le règlement intérieur et le code de déontologie qui ont été passés aussi au scanner. « Ces lois montraient déjà des signes de fatigue et ne s’adaptaient plus à notre contexte professionnel. C’est pourquoi, il a été question de les adapter aux besoins réels de la profession », a expliqué Théodore Mbega, président de l’Onoc.
La première loi votée en 1999 a été faite pour règlementer l’exercice de la profession. Celle-ci stipule que ne peuvent exercer le métier d’opticien que ceux qui sont nantis d’un diplôme. « Or, en 1999, il n’y avait aucune institution de formation au Cameroun. Et il était très difficile de  rendre cette loi opérationnelle », ajoute Théodore Mbega. C’est pourquoi, l’Onoc a commencé à chercher les voies et moyens pour former les opticiens. D’où la signature de plusieurs conventions avec le rectorat de l’Académie de Paris. « Cette convention nous a permis d’évoluer. Nous sommes partis de cinq opticiens à  plus de 80 aujourd’hui. Mais, il était très difficile pour les Camerounais de disposer des moyens pour aller se faire former en France. C’est pourquoi nous avons travaill&eac...

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