Armée, bouclier de la Nation

Depuis plus de trois ans, période qui coïncide avec la guerre que le Cameroun mène contre la secte terroriste Boko Haram, les habitants de la région de l’Extrême-Nord, baptisée la plus belle des régions du pays et perturbée depuis lors dans ses activités socio-économiques, apprécient particulièrement l’apport de l’armée dans leur vécu quotidien. C’est grâce à nos forces de défense que ces hordes de terroristes aux velléités meurtrières et expansionistes  n’ont pas occupé un centimètre de notre territoire national. Les populations des trois départements frontaliers à l’Etat de Borno au Nigeria, base de la secte, à savoir le Mayo-Sava, le Mayo-Tsanaga, le Logone et Chari, savent très bien que ce sont les prouesses des hommes en tenue qui ont arrêté cette folie meurtrière, préservé des vies humaines et permis le retour à la vie ordinaire. C’est pourquoi élites, commerçants, agriculteurs, paysans… ne tarissent point d’éloges à l’endroit de nos forces de défense, considérées à juste titre comme des boucliers, le dernier rempart contre cet ennemi. Au point qu’aujourd’hui, les activités peuvent reprendre le cours normal : les frontières sont, à nouveau, réouvertes, la route Maroua-Mora-Dabanga-Kouseri est en chantier… L’armée est au contrôle de la situation.
Ce n’est pas seulement pendant la période de guerre que l’armée se montre utile à la Nation. Elle l’est, et le reste en temps ordinaire. Les populations de la région de l’Est, par exemple, qui ne sont visiblement en guerre contre aucun ennemi dans cette partie du pays, savent ce qu’elles doivent à l’armée. Du fait de l’instabilité politique couplée à la guerre civile, entretenue par des rebelles dans le pays voisin, la République centrafricaine, des bandes armées en divagation au niveau de la frontière effectuaient des incursions dans certains villages pour commettre des exactions, piller des ressources… Le redéploiement judicieux de nos forces de défense a permis de mettre un terme à ces agissements. Peut-on oublier le redoutable phénomène de coupeurs de route qui sévissait dans les années 90, désormais réduit à sa simple expression ? Ces bandits, lourdement armés, semaient la terreur et la désolation sur les grandes routes, notamment du septentrion. C’est toujours à l’armée que l’on doit l’éradication de ce phénomène, mué aujourd’hui en prise d’otages avec demande de rançon dans les régions du Nord et de l’Adamaoua. Les...

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