Dialogue politique au Gabon: les conclusions

 Les réformes issues des derniers pourparlers devraient réorganiser le mode de fonctionnement des institutions du pays.

La grand-messe politique gabonaise ouverte le 28 mars dernier s’est refermée vendredi au cours d’une cérémonie officielle de remise du rapport final des travaux au président de la République, Ali Bongo Ondimba. Le document remis au chef de l’Etat gabonais par Emmanuel Issoze Ngondet, Premier ministre et co-président du bureau des assises, est un accord politique signé par les différents acteurs de la scène politique locale et les facilitateurs au dialogue. Baptisé à l’occasion «Accord politique d’Angondjé» (du nom du quartier de Libreville où se déroulaient les discussions, Ndlr), ce rapport regroupe  l’ensemble des recommandations formulées par les participants aux pourparlers.
Ainsi, le mandat présidentiel est maintenu à sept ans renouvelable autant de fois, alors que l’opposition souhaitait qu’il soit ramené à cinq ans renouvelable une seule fois. Seule innovation à ce niveau, le scrutin passe à deux tours. Le ministère de l’Intérieur perd le droit d’annoncer les résultats des élections au profit de la Commission électorale qui sera désormais appelée Centre gabonais des élections (CGE). Le président de la République conserve également le droit de nommer trois des neuf juges de la Cour constitutionnelle, dont le président de ladite Cour. Mais, leur mandat passe à neuf ans non-renouvelables contre sept ans, renouvelables par le passé. Cette Cour a aussi été dépouillée de sa mission de recensement général de la population au profit du ministère en charge des Statistiques. La Haute Cour de justice annoncée sera composée de 13 membres et se chargera de juger le président de ...

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