Marine camerounaise: une présence rassurante dans le golfe de Guinée

Commentaire.

Le golfe de Guinée est si stratégique pour ses 470 millions d’habitants  que sa sécurité ne saurait être perdue du vue. Il suffit d’observer que cet espace a une façade maritime longue de 6000 kilomètres. Elle part du Sénégal et débouche sur l’Angola. Sa superficie est de 11.755.258 km2. Le Golfe regroupe 26 Etats répartis en deux communautés : la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Quatre langues officielles sont utilisées au sein de l’espace communautaire, à savoir le français, l’anglais, le portugais et l’espagnol.
On comprend donc aisément que la montée en puissance de la marine nationale, qui s’intègre dans un contexte marqué par les déversements des déchets toxiques en mer, les rejets d’hydrocarbures, le trafic et le siphonage du pétrole brut, le trafic d’armes, de drogue et des êtres humains, la piraterie et les vols à main armée, le terrorisme maritime, le trafic des stupéfiants, la pêche illicite non déclarée et non règlementée, la contrebande et divers trafics marchands ainsi que l’immigration clandestine. Le déploiement de la marine nationale met à l’épreuve les installations du Centre des opérations et de surveillance côtières de Douala (COSCO-BAND). Il donne également l’occasion de faire valoir l’architecture de la sécurité maritime du golfe de Guinée coiffée par le Centre interrégional de coordination(CIC) basé à Yaoundé. Le Centre régional de la sécurité maritime d’Afrique centrale (CRESMAC) logé à Pointe-Noire au Congo et le Centre régional de la sécurité maritime d’Afrique de l’Ouest (CRESMAO) situé à Abidjan en Côte-d’Ivoire fonctionnent sous la tutelle du CIC. Les zones A, D, E, F, et G qui sont des structures sous-régionales de la sécurité maritime œuvrent sous l’égide des structures  régionales. La zone A est composée de l’Angola, de la RDC et du Congo, la zone D est constituée du Cameroun, de la Gu...