Financement de l’agro-industrie: de nouvelles opportunités

 Les bases de développement du secteur débattues lors de la rencontre du Club Afrique Développement achevé vendredi à Douala.

«Le Club Afrique Développement (CAD) est une plateforme pour vous aider à trouver des partenariats, à développer vos affaires. Et le monde entier y est ouvert parce que le CAD est un membre du Club Afrique Développement Maroc qui a énormément de partenariats à travers le monde. Lesquels peuvent vous ouvrir aussi bien l’Europe que d’autres pays d’Afrique. » Mohammed Mejbar, directeur général de la SCB Cameroun, expliquait ainsi l’importance de cette structure, aux participants à la deuxième rencontre du CAD, lancée par le Groupe Attijariwafa Bank. C’était lors de la clôture de deux jours d’échanges, vendredi 2 juin 2017 à Douala.
Une rencontre où il aura été question de plancher sur le potentiel de l’agro-industrie et son impact sur la croissance économique du Cameroun. L’agro-industrie qui, avec l’énergie, sont des secteurs hautement stratégiques du développement du continent africain. Et qui dit impact dit développement. Un développement qui, de l’avis des divers intervenants, à travers des panels de discussion ou des allocutions, de l’Etat comme du secteur privé, passe par la mise en place de mécanismes et structures. Comme les mesures incitatives, sur lesquelles est revenue Marthe Angeline Mindja, directeur général de l’Agence de promotion des investissements (API). Occasion aussi de parler de l’organisme qui en trois ans, a signé avec 135 entreprises des conventions représentant 2500 milliards F d’investissements et contribué à la création de 45 000 emplois, tous secteurs confondus.
L’Agence a également engagé un processus de coopération avec les institutions financières et a donc débuté avec Attijariwafa. La Banque dont Mohammed Mejbar a d’ailleurs rappelé le rôle à deux volets : mettre certains Camerounais qui sont intéressés par le secteur agro-industriel en contact avec des partenaires étrangers et aider le pays à choisir la meilleure manière de développer son potentiel agricole et industriel. Une question du financement importante évoquée par le secteur privé, en plus de la modernisation des méthodes agricoles. Notamment l’industriel Célestin Tawamba qui a demandé aux banques commerciales d’avoir moins l’aversion du risque et de reconsidérer l’accès aux financements, s’agissant notamment des jeunes entrepreneurs et promoteurs. Dans un contexte où il n’y a pas de véritables institutions dédiées à ce secteur.
Et parlant de partenariats, Ernest Gwaboubou, ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique a évoqué un chiffre de près de 100 collaborations nouées lors de ces rencontres de Douala avec les échanges Business to Business (B2B).
 

Ils ont dit

 

 Mohammed Mejbar: « Des complémentarités à exploiter »

Directeur général SCB Cameroun

« L’intérêt du Club Afrique Développement, c’est d’ouvrir aujourd’hui les pays africains au monde, mais aussi à d’autres sur le continent. En effet, les échanges entre les pays d’Afrique sont proches de zéro dans la globalité mondiale. Nous exportons malheureusement mal nos produits vers les pays africains. Nous importons mal aussi. Pourtant, il y a énormément de complémentarités à exploiter et à développer entre les pays et les régions. Je prends l&rsqu...

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