Le ras-le-bol des Centrafricains

Les propositions des forces vives de la nation en faveur de l’arrêt des hostilités en République centrafricaine confirment la nécessité de décourager les auteurs des violences qui risquent de replonger le pays dans la crise. Les exactions commises ces dernières semaines, notamment au sein du quartier musulman de Bangassou, ont exaspéré les autorités centrafricaines, les forces de maintien de la paix, les partenaires au développement  ainsi que les partis politiques et les organisations de la société civile.
Non seulement les forces vives condamnent la flambée de violences mais aussi, elles  suggèrent le désarmement des mercenaires par la force, de même que l’application des décisions de justice. Le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, a intégré cette préoccupation lorsqu’il a désigné en février dernier, le colonel Toussaint Muntazini Mukimapa, un magistrat originaire de la République démocratique du Congo, pour diriger la Cour pénale spéciale dédiée à la République centrafricaine et donc pour enquêter sur les crimes commis depuis 2003 et donner l’orientation  des futurs procès.
Le recours à la justice s’impose dans la mesure où les principaux groupes armés, à savoir les anti-balaka et les ex-séléka, qui cristallisent des haines communautaires, persistent dans la logiqu...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie