Les réactions découlant des accusations de « soutien au terrorisme » portées contre le Qatar perturbent le front de lutte contre l’extrémisme. L’Arabie saoudite, l’Egypte, Bahreïn, le Yémen, et les Emirats arabes unis ne se sont pas contentés d’incriminer le Qatar pour une prétendue collusion avec les mouvements terroristes tels qu’Al Qaïda, l’Etat islamique et la confrérie des Frères musulmans, ils ont rompu leurs relations diplomatiques avec leur voisin et l’ont exclu de la coalition militaire arabe opérant au Yémen sous le commandement saoudien.
Il est clair que cette crise est la plus grave depuis la création en 1981 du Conseil de coopération du golfe (CCG) qui regroupe l’Arabie saoudite, Bahrein, les Emirats arabes unis, Oman et le Qatar. Sans pour autant que cette structure ait eu la latitude de proposer une quelconque médiation. Au contraire, ne se reconnaissant pas dans la posture d’un Etat qui accueille des groupes terroristes pour déstabiliser les régions du Proche et du Moyen-Orient, le Qatar a énergiquement riposté en accusant à son tour ses voisins de tenter de le mettre «sous tutelle » et de l’étouffer économiquement. Tout en affirmant qu’il lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.
Ce nouveau conflit entre puissances régionales est mal venu. Il est d’autant plus inopportun que les Etats du monde entier semblent s’être accordés pour combattre le terrorisme dont la face la pl...
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