Réflexion: que valent nos représentants en politique ?

 Dans son essai, « La représentation politique au Cameroun. Genèse et particularités », Bernard Messengué Avom jette un regard sur le fonctionnement du système.

Il faut sans doute lire et relire le nouvel essai de l’ancien ministre Bernard Messengué Avom, paru cette année, pour être sûr d’être en phase avec l’auteur. « La représentation politique au Cameroun. Genèse et particularités », c’est le titre retenu par l’écrivain-juriste, pour saisir le fonctionnement, éclairer sur l’évolution et la complexité de cette pratique dans l’univers institutionnel du Cameroun. Le représentant, en politique, rappelle l’auteur, a deux visages : il est celui qui incarne le représenté et celui qui agit en son nom. Dans les deux cas, il rend l'autre présent, à condition de se substituer à lui. La représentation politique est fondée sur ce premier paradoxe : le représentant amène le représenté à l'existence dans le mouvement même où il l'escamote et prend sa place. Dans un « État représentatif », « le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants ».
La notion au sens de ce processus de sélection/désignation, renvoie à la mise en place d’un « personnel politique ». Celui-ci, note l’auteur, est constitué par une élite spécifique en charge du pouvoir politique qui exprime la souveraineté nationale. La représentation nationale est alors assimilée au parlement et à l’exécutif. Mais Bernard Messengue Avom relativise cette définition qui, au plan heuristique, se heurte à une réalit&...

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