Filière cacao: les plants de la relance

En visite de travail vendredi dernier à Ayos, le ministre du Commerce s’est appesanti sur les moyens de surmonter la crise actuelle

«Nous devons croire à notre cacao ; il n’y a pas matière à désespérance (…) Tant que le monde sera, la cacaoculture existera… » Par ces propos tenus vendredi dernier à Ayos, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, s’est voulu rassurant. Ce d’autant plus que, malgré la crise qui frappe la filière cacao dans le monde, le Cameroun s’en sort plutôt bien. A titre illustratif, toujours selon le ministre du Commerce, au cours de la dernière saison, il y a eu 380 000 tonnes de cacao en trop dans le monde. Pourtant, tout le cacao du Cameroun s’est vendu. Une preuve que la couleur rouge brique du cacao camerounais fait toujours son effet.
Pour autant, il n’est pas question de dormir sur ses lauriers, car la crise est réelle et il faut pouvoir la surmonter. Pour le Mincommerce, l’équation de la résilience passe par deux axes. D’une part il faut produire plus, produire mieux et vendre bien. Pour ce qui est de la transformation locale, et c’est le deuxième volet, elle permet de développer le marché intérieur et de conquérir de nouveaux espaces à l’exportation, notamment des marchés de niche qui pratiquent des prix plus avantageux.
A Ayos, un des plus grands bassins de production de cacao dans la région du Centre, ce message fait échos. Ici, par exemple, selon Sébastien Mveng Ateba, qui a pris la parole au nom des associations des producteurs, 8 coopératives, 129 GIC et autres associations sont actifs. Au cours de ces dernières ann...

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