Blanchiment d’argent: comment fermer le robinet au terrorisme

C’était l’un des points principaux de la commission ministérielle du Gabac lundi à Douala. 

Dans le cadre des bonnes pratiques, il est question d’ajuster la législation de la sous-région aux règles internationales en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. C’est à cette perspective qu’ont réfléchi les membres de la commission ministérielle du Groupe d’actions contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac), le 5 septembre 2016 à Douala, capitale économique camerounaise. Des ministres des Finances, de la Défense, de la Justice, de l’Intérieur, venus des six Etats-membres du Groupe : Cameroun, Gabon, Congo, République centrafricaine, Tchad, Guinée Equatoriale. Et aussi de la République démocratique du Congo, pays dont la demande d’adhésion a été examinée lors de ces assises de Douala. L’assemblée a d’ailleurs marqué un avis favorable, sous réserve toutefois d’une consultation de la Communauté économique et monétaire des Etats de l'Afrique centrale (Cemac). 
Sous l’œil attentif du Groupe d’action financière (Gafi), l’instance mondiale de lutte contre le blanchiment d’argent, les différents représentants des gouvernements, dont le ministre camerounais de la Défense, Joseph Beti Assomo, ont planché sur la nécessité d’arriver d’abord à une harmonisation des textes sur la lutte contre le blanchiment des capitaux dans la sous-région. Dans ce sens, les pays ont notamment partagé leurs expériences et évalué leur disp...

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