Concours de la police: la ruée

Depuis le lancement du recrutement, les services administratifs et hospitaliers ne désemplissent pas

Depuis le 22 mai dernier, les services administratifs et hospitaliers de Yaoundé sont pris d’assaut par plusieurs jeunes. Ceci à la faveur du concours lancé par la Sureté nationale pour le recrutement de 5700 élèves-commissaires, élèves-officiers, élèves-inspecteurs et gardiens de la paix. Ainsi, à quelques semaines de la date limite de dépôt des dossiers (21 juillet), les postulants se bousculent. A la préfecture de Yaoundé Ier, notamment, les usagers se comptent par centaines et ne donnent aucun répit aux employés de ce service.
Parmi eux, Stephane Zambo, candidat au recrutement d’élève-officier est venu certifier des documents. « Il y a trop de monde, j’étais ici hier mais lorsque je suis arrivé, on ne recevait plus les documents. Car, on les dépose le matin jusqu’à une certaine heure, il faut être parmi les premiers », raconte-t-il. Tout à côté de lui, Ambroise Mewali et Thomas Yobo, tous étudiants à l’Université de Yaoundé I, ont le sourire aux lèvres. Ces derniers viennent de recevoir leurs attestations de présentation de l’original de leurs BEPC, signées du sous-préfet de Yaoundé I. Et c’est donc satisfaits qu’ils avouent avoir bouclé cette partie du dossier. « Je vais de ce pas à l’école de police récupérer la fiche d’inscription, afin d’aller m’inscrire en ligne », explique Ambroise M.
C’est une situation identique à l’entrée de l’Ecole nationale supérieure de police, où les facilitateurs se frottent les mains. 1000 F pour l’inscription en ligne. Ces derniers y ont installé des bureaux de fortune. Ordinateurs...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie