Une mision difficile

La nomination du Libanais Ghassam Salamé au poste d’envoyé spécial de l’Organisation des Nations unies en Libye est censée relancer les efforts de paix déployés dans ce pays.
A priori, la mission de l’ancien ministre libanais de la Culture s’avère complexe. Après l’échec  de ses cinq prédécesseurs, il lui appartient de réinstaurer le dialogue entre les gouvernements rivaux de Tripoli et de Tobrouk. Il lui revient aussi d’approcher toutes les autres figures marquantes de la crise libyenne à savoir le maréchal Khalifa Haftar, le bras armé du gouvernement de Tobrouk, Saïf al-Islam Kadhafi, l’un des fils du défunt guide de la révolution libyenne, les leaders des groupes islamistes et des bandes armées ainsi que les chefs des tribus et les dirigeants de la société civile. D’autant plus que l’accord politique inter-libyen signé en décembre 2015, sous la bannière de l’ONU, a été jugé peu inclusif et rejeté par certains acteurs politiques. L’échec de cet accord est si patent que  plus de 18 mois après sa signature, toute tentative d’y apporter des amendements rencontre des oppositions farouches compliquant ainsi le processus de réconciliation et de normalisation du pays.
On sait néanmoins que le nouvel émissaire onusien a le profil de l’emploi. Lui qui se prévaut d’une expérience certaine de médiateur dans la résolution des crises internationales et jouit d’un capital de sympathie auprès des Libyens et des pays arabes influents dans ce dossier à savoir ...

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