Préparation du budget 2018: des postes de dépense à surveiller

 Les directives du chef de l’Etat pour la préparation de l’enveloppe  vont dans le sens d’une discipline accrue

Le président de la République a signé ce mardi 20 juin, la traditionnelle circulaire de préparation du budget.   Dans son adresse aux ordonnateurs de dépenses, Paul Biya explique qu’il est question de poursuivre et d’amplifier la politique de développement économique, social et culturel sous-tendue par le DSCE, « y compris les stratégies sectorielles, en cohérence avec le programme économique et financier 2017-2019 en cours de négociation avec le FMI ». Cependant, le budget 2018 « devra, de manière générale, tenir compte de la conjoncture économique nationale et internationale ».
La conjoncture économique
La préparation du budget de l’Etat pour l’exercice 2018 se déroule dans un contexte international marqué par de meilleures perspectives économiques mondiales. Dans la CEMAC, la chute des cours du pétrole et la situation sécuritaire difficile ont entraîné un retournement prononcé de l'activité économique dans la plupart des pays de la sous-région. Au plan national, grâce à sa diversification, l’économie fait montre de résilience. Pour les années à venir, la croissance jusqu’ici en baisse « devrait retrouver sa vigueur, soutenue notamment par le secteur non pétrolier ».
Des dépenses « strictement nécessaires »
Afin de maintenir l'effort de réduction du train de vie de l'Etat, le président de la République recommande que certaines dispositions particulières soient prises pour une budgétisation optimale de certaines catégories de dépenses. Pour les achats de biens et services, il faut tenir compte de la révision de la mercuriale des prix. Aussi, prescrit-t-il la rationalisation des dépenses liées aux fonctionnements des comités et commissions, la définition des quotas de consommation de téléphone et un tableau de répartition des véhicules, entre autres. Tout ceci, en tenant compte des charges récurrentes générées dans la mise en œuvre des projets d'investissement public et la conjoncture économique difficile.
Des investissements à poursuivre
Les directives du chef de l’Etat sont claires : un accent particulier sera accordé au parachèvement du Plan d'urgence triennal pour l'accélération de la croissance (PLANUT) 2016-2018, à l'intensification des préparatifs de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) de 2019, à l'opérationnalisation du Plan Triennal «Spécial Jeunes» 2017-2019 et à l'encadrement soutenu des populations des régions affectées par l'insécurité transfrontalière 
Des priorités à suivre
L'objectif majeur du budget 2018, selon le chef de l’Etat, « reste l'accélération de la croissance pour la rendre plus forte, durable, inclusive et génératrice d'emplois ». Pour y parvenir, les leviers d'action devront prioritairement porter sur la modernisation de l'appareil de production, la promotion des activités agropastorales et agroindustrielles, l'amélioration des capacités d'offre dans le domaine énergétique, l'am&eac...

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