Une élimination qui questionne

Commentaire.

L’équipe du Cameroun vient donc de quitter la Coupe des Confédérations sur une fausse note. Certes, les chances de qualification étaient très minces avec déjà une défaite et un match nul au compteur. Pour les Lions, il fallait gagner au moins avec deux buts d’écart pour espérer se relancer et poursuivre l’aventure. Le miracle n’a pas eu lieu. En début de partie, on était curieux de savoir comment les  Lions indomptables pouvaient relever la crinière et rebondir si possible à l’issue de leur troisième match dans le groupe B où ils fermaient la queue.  La rencontre qui s’annonçait comme celle de la dernière chance ou du rachat a commencé sous de bons auspices. D’entrée, face à des Allemands assez prudents, on a vu des Camerounais plus présents dans la possession du ballon et le pressing haut qui a failli leur porter chance juste avant la pause. A plusieurs reprises, les Lions ont tenté de bousculer le dispositif adverse, mais l’efficacité n’était pas au rendez-vous. .
Alors que les Lions avaient donné jusque-là l’impression de tenir la dragée haute aux champions du monde allemands, leur présence et leur engagement vont baisser d’un cran du retour des vestiaires. Pour trouver une faille dans la muraille camerounaise, le très expérimenté coach allemand a injecté du sang neuf et revu le positionnement tactique. Côté camerounais, on reste de marbre. Désormais, c’est un adversaire transfiguré qui prend la direction des opérations, profitant des lacunes du milieu de terrain et de la perméabilité d’une défense de plus en plus fébrile. Pris à la gorge par une machine lancée à pleine vitesse, les Camerounais se contentent de réagir avec lenteur, laissant de nombreuses brèches dans les couloirs où s’engouffrent les véloces attaquants adverses dont le réalisme n’est plus à démontrer. Sur le premier but, le tir à angle fermé n’a laissé aucune chance à Ondoa qui sera mis à rude épreuve avec l’accentuation du pressing allemand pour enfoncer le clou. Le Cameroun a beaucoup souffert en seconde mi-temps, surtout lorsque l’équipe s’est retrouvée en infériorité numérique. La baisse de régime consécutive à la fatigue n’a guère arrangé les choses, dès lors que la montée en régime des Allemands n’a pas été compensée par le r&e...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie