Un stimulant pour le moral

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Le 3 juin 2017 dans la petite localité de Zigue, département du Logone-et-Chari dans la région de l’Extrême-Nord, une trentaine de militaires en attente de relève au secteur N°1 de la Force multinationale mixte (FMM) de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) ont entrepris, à l’aide barricades, d’interrompre la circulation sur la route nationale N°1. L’une des principales revendications de ceux-ci portait sur le « versement » de leurs primes de « soldats internationaux » de la CBLT à l’instar de celles servies à ceux de leurs camarades déployés dans le cadre des opérations de maintien de la paix des Nations unies. Ce qui apparaissait comme une méprise au regard de la différence de statut entre ces deux composantes. Car si les forces camerounaises engagées dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) le sont effectivement sous la bannière des Nations unies, celles déployées dans la région de l’Extrême-Nord sont sous le couvert des pays membres de la CBLT. Rien à voir donc dans les missions des uns et des autres, notamment entre ces casques bleus qui se trouvent aujourd’hui en RCA et ceux qui restent sous le contrôle des Etats-membres de la CBLT.
Une différence qu’ont tenu à préciser très rapidement les autorités camerounaises qui, après le rétablissement de l’ordre dans cette petite localité, ont transféré à Yaoundé les « militaires grévistes » pour que ceux-ci répondent de leurs actes devant les instances appropriées. De même, les pouvoirs publics, en tête desquels le chef de l’Etat, chef des armées, ont prescrit une reprise en mains très rapide. D’où la descente du ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense (MINDEF) sur le terrain le week-end dernier en vue de remobiliser les forces de défense et de s&eacut...

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