Le lancement d’une force conjointe anti-terroriste au Sahel coule de source. Et pour cause : malgré l’accord de paix signé en juin 2015 au Mali et la charte de paix, d’unité et de réconciliation nationale adoptée à l’issue de la conférence d’entente nationale le 20 juin dernier, la partie septentrionale de ce pays demeure instable. L’instabilité qui retarde la normalisation du nord du Mali est entretenue par la rébellion touarègue et des groupes terroristes issus notamment du sud de la Libye.
Non seulement le nord du Mali subit des assauts terroristes, mais aussi le Niger, le Burkina-Faso, la Mauritanie et le Tchad, qui font également partie de la zone sahélienne, n’en sont pas épargnés. Les Etats sahéliens ne pouvaient certainement pas s’accommoder de cette insécurité. C’est la raison pour laquelle le principe d’une force militaire conjointe a été adopté en novembre 2015. Le choix opportun a été approuvé par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies et par l’Union européenne qui, lundi denier, a confirmé sa promesse d’une aide de 30 milliards de francs à la communauté des pays du sahel. L’enjeu du déploiement de la force conjointe est tel que les Etats sahéliens fixent son effectif à 5000 soldats et ambitionnent de le doubler. Ils misent également sur un budget de 300 milliards de francs. Il faut nécessairement mettre cette somme à...
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