Léopold Many: gendarme des investissements

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Avec URBAFRICA, il donne dorénavant aux fils d’Afrique installés en Occident une raison de rétablir un pont avec leur terre d’origine et de s’y poser en toute sûreté

 

Sécuriser les investissements de la diaspora sur le continent. Ainsi peut être résumée la motivation de Léopold Many, membre de la diaspora camerounaise. Ce natif de Nnomayos dans le Centre a quitté le pays en 1981 pour rejoindre sa mère établie en France. Léopold Many n’avait alors que 12 ans. L’intégration n’a pas été difficile. J’étais dans un petit village où il n’y avait pas beaucoup de noirs à l’époque. Du coup, nous étions plus sujets de curiosité que de racisme », se souvient-il. Léopold Many est aujourd’hui détenteur d’une maîtrise en ingénierie commerciale. Il est par ailleurs officier de réserve de l’armée de l’air française avec une formation de pilote de chasse.
Le monde professionnel, il dit l’avoir embrassé très tôt. « Dès 16 ans, quand mes camarades partaient en vacances, moi, j’allais travailler à l’usine Tefal. C’est tout naturellement que j’y ai été recruté au sortir de ma formation professionnelle ». C’est alors qu’il va découvrir le racisme : « un commercial noir, ça ne plaisait pas beaucoup. Ça n’a vraiment pas été facile, mais j’avais le soutien de mes patrons ». Dans ses voyages, dans le cadre de la promotion des productions de son usine, Léopold Many fera un triste constat : « Il y a beaucoup de noirs nantis de gros diplômes en Europe, mais employés comme tâcherons. Malgré tout, le volume des transferts d’argent qu’ils font vers l’Afrique est hallucinant ».
D’...

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