Coupe des Confédérations 2017: et à la fin, l’Allemagne gagne…

La Mannschaft s’est imposée en finale dimanche soir à Saint-Pétersbourg devant le Chili, 1-0.

Un seul but aura suffi pour désigner le vainqueur de la 10e édition de la coupe des Confédérations Russie 2017 (17 juin au 02 juillet). Comme un symbole du réalisme et de la froideur allemande. Mais aussi de l’insolence de sa nouvelle génération. Sur une erreur du défenseur chilien Marcelo Diaz qui se fait arracher le ballon devant sa surface de réparation (20e min) par Timo Werber, l’expérimenté Lars Stindl inscrit l’unique but de la finale. Une ouverture du score contre le cours du jeu, avec une domination du Chili et une énorme occasion d’Alexis Sanchez quelques secondes avant le but allemand.
De quoi rager pour la Roja qui a tout essayé pour revenir à la marque. Mais elle sera trop maladroite malgré des occasions franches et un gros pressing. Comme quoi, c’est le joueur anglais Gary Lineker qui avait raison avec sa célèbre boutade : « Le football est un jeu simple. 22 hommes courent après un ballon et à la fin, c’est l’Allemagne qui gagne ». D’ailleurs, la Mannschaft a pratiquement tout raflé sur le plan individuel avec le titre de meilleur joueur pour le capitaine Julian Draxler, 24 ans, auteur d’un but et d’une passe décisive. Ses coéquipiers Timo Werner, soulier d’or avec trois buts, tout comme Lars Stindl et Léon Goretza, souliers d’argent, ont également été récompensés.
En décidant de venir en Russie avec une équipe rajeunie et des cadres laissés au repos, Joachim Löw n’avait pas convaincu tout le monde. Aujourd’hui, il rentre avec la première coupe des Confédérations de son pays, qui succède au Brésil. Mais aussi la certitude de disposer d’un vivier riche dans lequel il pourra puiser dans un an pour la défense de son titre de champion du monde.
Le Chili s’impose désormais comme un outsider sérieux. De même, il va clairement falloir se lever tôt pour inquiéter le tenant du titre. Malgré cette malédiction qui veut que le vainqueur de la coupe des Confédérations n’ait jamais été sacré lors de la coupe du monde suivante.

Ils ont dit

Hugo Broos: « L’organisation était au niveau »

Sélectionneur du Cameroun

« Les stades sont vraiment beaux. On en a parfois qui sont magnifiques mais ne sont pas fait pour jouer au football. Là, ce n’est pas le cas. Et l’organisation était au niveau. Sans parler du peuple russe qui était derrière nous. Le seul point négatif, c’est qu’on a parfois dû commencer les entraînements en retard à cause du transport de l’équipe vers les stades, du fait des embouteillages. Ce qui bouleversait tout le planning. C’est un point sur lequel il va falloir travailler pour la coupe du monde ».

Rodriguo Diaz: «Des détails à régler »

Journaliste, Chili

« Honnêtement, j’avais quelques appréhensions en venant ici mais j’ai été agréablement surpris. Je crois qu’il faut se faire sa propre opinion. On ne peut que féliciter la Russie pour les efforts. P...