Commentaire.
La nouvelle occupation d’une portion du territoire djiboutien par l’armée érythréenne ravive le différend frontalier opposant Djibouti à l’Erythrée.
On sait que les deux Etats voisins se disputent une portion du territoire située aux environs de leur frontière commune. Cette dispute a dégénéré en une guerre frontalière qui, de 1998 à 2000, s’est soldée par 70.000 morts. Après les affrontements de 2008, le Qatar avait fait la médiation et déployé 450 soldats dans la zone tampon de Ras Doumeina pour limiter le risque de reprise des hostilités. L’Erythrée a profité du retrait du contingent qatari de Ras Doumeina en mi-juin pour occuper de nouveau la zone querellée.
Certes, depuis le 19 juin dernier, les troupes érythréennes ont pris position sur le territoire censé appartenir aux deux voisins. Certes aussi, le gouvernement djiboutien, qui a qualifié le dérapage érythréen d’acte de guerre, a affirmé qu’il ne négocie pas sa souveraineté. Pour autant, les médiateurs estiment qu’il faut sortir de la logique de guerre pour privilégier le règlement pacifique de ce différend frontalier. C’est le cas de l’Ethiopie qui appelle ses deux voisins de la Mer rouge au calme. L’Ethiopie tient à la normalisation des relations entre ses voisins, d’autant plus que les ports érythréens stimulent les économies de la Corne de l’Afrique en facilitant les importations et les exportations des pays riverains. L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) est égalemen...
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