Discours de haine, atteintes à l’unité nationale: Le Sénat dit non

Le temps passe, mais certaines mauvaises habitudes perdurent. Alors que se profile déjà à l’horizon l’élection présidentielle prévue cette année, le climat sociopolitique est caractérisé par des « propos haineux et attentatoires à l’unité nationale et au vivre ensemble », un peu comme il y a sept ans. Le Sénat condamne ces dérives « avec la plus grande fermeté », de même que « toutes les violences verbales, les prophéties du chaos, les tentatives de manipulation de l’opinion publique autour de polémiques sans objet et le dénigrement systématique des institutions ». Déclaration faite hier par le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, en ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année législative 2025. Un discours lu pour la circonstance par le premier viceprésident de la Chambre, Aboubakary Abdoulaye, et dans lequel les Camerounais sont invités à « jouer un rôle déterminant dans la construction et l’édification d’un avenir de paix et de prospérité ». Le président du Sénat a par ailleurs rappelé aux sénateurs l’importance de la session qui s’ouvre. Le programme des activités prévoit, entre autres, le débat d’orientation budgétaire. Une occasion « d’aborder, avec le gouvernement, certains sujets préoccupants afin de changer durablement l’environnement socioéconomique du pays et les conditions de vie de nos compatriotes (… ) Nous avons l’obligation de porter leurs préoccupations concernant la paix et le renforcement de la sécurité dans nos villes et campagnes », a indiqué Marcel Niat Njifenji. Le besoin accru en infrastructures, l’amélioration de la couverture sanitaire, ainsi que celle du système éducatif et de la formation professionnelle, la lutte contre la vie chère, l’accès à l’eau potable et une meilleure offre qualitative et quantitative en énergie &ea...