Infractions publicitaires : les sanctions vont suivre

Amendes, retraits d’agrément, et condamnation des opérateurs menant des campagnes en porte-à-faux avec les bonnes mœurs, les cultures, les traditions, mais également violant littéralement les règles de bienséance. Voilà les sanctions administratives et pénales promises aux acteurs de la chaîne publicitaire, qui persistent dans le mépris des règles régissant leur profession au Cameroun.
La recommandation a été faite vendredi dernier au ministère de la Communication, au terme d’une session extraordinaire du Conseil national de la Publicité. En clôturant les activités de deux jours - une session ordinaire la veille - au nom du ministre de la Communication, le Secrétaire général, le Pr. Felix Zogo, a relevé qu’après une longue période de sensibilisation et d’éducation, le moment était venu de passer aux sanctions. Car pendant cinq ans, la pédagogie a été appliquée pour permettre aux acteurs du secteur de la publicité de connaître les textes régissant le secteur, d’avoir une connaissance améliorée du cadre juridique régissant la fiscalité en la matière, et maîtriser les subtilités de la décentralisation.
Et pourtant, en observant le paysage de la publicité, les membres du Conseil ont relevé plusieurs irrégularités. Il se trouve donc qu’aujourd’hui un certain nombre d’opérateurs persistent dans le non-respect des différents textes qui régissent ou entourent l’activité publicitaire. « Du coup, le ministre estime qu’il est temps d’appliquer les sanctions qui sont prévues par la loi et qui s’appliqueront sans faiblesse désormais à tous les opérateurs, qui notamment se livreront à des activités comme la publicité sur les médicaments et les pratiques médicales qui dont interdites », souligne Kisito Ngankak, chef du secrétariat technique du Conseil national de la publicité. 
Les sanctions ne vont pas uniquement s’appliquer aux diffuseurs, mais également aux régisseurs, ceux-là, qui agissent en régulateurs, dev...