Frontière Cameroun-RCA : la sécurité maîtrisée

Malgré l’accueil continu des réfugiés et la poursuite de la crise dans ce pays voisin, tout est mis en œuvre pour la préservation de l’intégrité territoriale du pays d'accueil.

« La situation sécuritaire est sous contrôle. Depuis le début de la crise en RCA, née à l’occasion de la dernière élection présidentielle dans ce pays, aucun coup de feu n’a été tiré sur le territoire camerounais », dixit Grégoire Mvongo. Le gouverneur de la région de l’Est s’exprimait ainsi avant la réunion d’évaluation sécuritaire présidée dimanche dernier dans la salle des conférences de la sous-préfecture de Garoua-Boulaï par le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul, dépêché dans cette localité frontalière de la RCA par le président de la République. Quatre kilomètres seulement séparent le centre-ville de cette localité camerounaise de Quantonnier, premier village en territoire centrafricain. 
De l’avis de Wahid Benamor, chef du bureau du Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés à Bertoua, ce sont une cinquantaine de Centrafricains qui continuent d’arriver à Garoua-Boulaï tous les jours. Évaluées aujourd’hui à 4500, certaines de ces personnes se retrouvent dans le camp de Gado-Badzere, d’autres sont dans des familles d’accueil, comme l’indique Adamou Abdon, maire de Garoua-Boulaï. Quelques-uns de ces réfugiés sont encore encadrés dans les locaux de l’ancienne sous-préfecture, à quelques mètres de celle fonctionnelle. Parmi ces personnes, l’on retrouve de nombreuses femmes, des enfants et des personnes âgées.
Mais de la situation présentée par le gouverneur Grégoire Mvongo, il n’y a pas que des personnes civiles. Près de 150 soldats centrafricains ont fui les combats. Ils sont gardés dans les structures de sécurité de la ville. Mais pour les autorités administratives de la région de l’Est, le plus préoccupant reste sans doute la situation de ces centaines de camions stationnés en territoire camerounais. Dont une bonne partie se trouve dans les différents camps prévus pour leur accueil à Garoua-Boulaï. Non pas que leur présence au Cameroun constitue une menace directe pour leur pays d&rsqu...

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