Résistance à la vaccination : la faute à la désinformation

Sept professeurs de médecine ont relevé l’incidence des fake news sur les populations, au cours d’un symposium hier à Yaoundé.

Méfiance et boycott. Chaque vaccin introduit au Cameroun fait l’objet de soulèvement au sein de la population, d’après le Dr Adidja Amani, sous-directeur de la vaccination au ministère de la Santé publique. Le dernier en date, le vaccin anti-Covid-19 est l’objet d’une forte suspicion. Il est accusé d’être à l’origine de maladies cardiovasculaires ou de cas de stérilité et de nombreuses autres griefs. Autant de faits suscitant l’hésitation vaccinale au Cameroun, à l’origine d’un symposium. Inscrite dans le cadre des activités liées à la semaine africaine de la vaccination, la réflexion autour de l’importance de la vaccination a réuni hier à Yaoundé, des directeurs de formations sanitaires, des enseignants chercheurs et des responsables du Minsanté autour d’une table. Présidé par le doyen de la Faculté de Médecine et de Sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé I, Pr. Jacqueline Ze Minkande, le symposium a permis à sept professeurs émérites de s’interroger sur les causes psychologiques, anthropologiques et sociales de l’hésitation vaccinale observé sur l’ensemble du triangle national. « Il y a beaucoup d’informations non fondées qui circulent. Par contre, la bonne information a du mal à faire autant d’écho », déplore le Pr. Rose Leke, présidente du Groupe consultatif technique national sur la vaccination au Cameroun (Nitag). 
Au cours de sa leçon inaugurale, le professeur émérite d’immunologie et de parasitologie à l’Université de Yaoundé I est revenue sur l’influence négative des réseaux sociaux sur les populations. Les internautes soupçonnent, d’après le

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