Dérives médiatiques : le rappel à l’ordre

Dans un communiqué publié mardi, le président du Conseil national de la Communication tire la sonnette d’alarme pour les médias qui s’éloignent de la déontologie.

Le contexte socio-politique du Cameroun est marqué en ce moment par des revendications corporatistes. Les autorités administratives prennent des mesures dans le cadre de leurs compétences à leur effet. Les médias sont aussi attendus dans leur rôle. Le Conseil national de la Communication (CNC) s’étonne de certains virages.
Dans un communiqué publié le mardi 22 mars dernier et signé de son président, Joseph Chebongkeng Kalabubse, l’instance attire l’attention des professionnels de médias et de l’opinion publique sur ce qu’elle considère comme des dérives. A savoir : des déclarations outrageuses ; la diffusion de propos tendancieux, de jugements inappropriés, de commentaires séditieux ou de réactions discourtoises.
« Cette attitude fait prospérer une pratique défiant toutes exigences professionnelles d’objectivité, de pondération et de responsabilité dans le traitement des informations destinées au grand public, au risque de l’aggravation des situations sociales complexes au sujet desquelles les autorités publiques sont interpellées », relève le communiqué.
Au regard de cette situation, le CNC formule une série de rappels. Premièrement, le communiqué mentionne qu’une telle pratique est plus propice à la propagation d’un climat social délétère qu’à un service professionnel de l’information soucieux de la préservation de la paix sociale. Le CNC ajoute que la promotion de la démocratie et la contribution au développement sociopolitique du Cameroun ne justifient nullement une communicati...

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