Commerçants : pourquoi les résistances

A Bafoussam comme ailleurs, l’incivisme des vendeurs clandestins s’oppose souvent aux efforts des municipalités.

Le désordre urbain a la peau dure à Bafoussam, capitale régionale de l’Ouest. Malgré les mesures prises par les autorités de la ville pour rappeler les populations à l’ordre, l’incivisme des commerçants clandestins va bon train. Des occupations anarchiques des espaces publics par les vendeurs ont fleuri un peu partout dans les marchés populaires de la ville.
Au lieu-dit « Marché A » ce lundi après-midi, la réalité saute aux yeux. Des vendeurs à la sauvette ont investi la voie publique. Ici et là, des étals, en majorité des vivres, encombrent les trottoirs. Des brouettes, « pousse-pousse » et tables mobiles, bondés de marchandises, obstruent la chaussée. L’embouteillage est monstrueux. À l’aide de hauts parleurs, ils vantent à tue-tête leurs produits, dans un tohu-bohu à faire craquer les âmes sensibles. Juste à côté, au lieu-dit « Total en bas », l’environnement est tout autant encombré. Au milieu de ce bric-à-brac de marchandises, difficile pour les usagers de circuler aisément. Ici, les commerçants ambulants et la police municipale jouent au chat et à la souris. Selon un riverain interrogé, ce manège s’observe ainsi à longueur de journée.
Au « marché B » tout comme à « Casablanca », il n’est pas rare de voir les devantures de boutiques, les carrefours et voies publiques envahis par des commerçants. « Nous ne sommes qu...

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