Eléments radiés des forces de défense : c’est fait

A la diligence des responsables des différents centres de formation, les 929 ex-recrues ont regagné leurs familles, sous réserve des poursuites judiciaires qui pourraient être déclenchées par le ministère de la Défense.

Les choses sont donc allées très vite depuis la décision prise le 10 août dernier, par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), d’exclure près d’un millier de jeunes recrues de la cuvée 2022 des forces de défense et de sécurité pour y avoir accédé avec de faux diplômes. Comme annoncé dans cette décision par Joseph Beti Assomo, les concernés ont déjà été mis à la disposition de leurs familles respectives, à la diligence des responsables des centres de formation dans lesquels ils se trouvaient, selon des informations recueillies hier auprès de la division de la Communication de ce département ministériel. 
L’affaire est-elle pour autant terminée pour eux ? Non, répond-on au ministère de la Défense. Pour le capitaine de vaisseau, chef de la division de la Communication, Cyrille Serge Atonfack, ils sont considérés comme des « délinquants primaires », et il prévient : « Le ministère de la Défense se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires » contre ces personnes. « Ces personnes peuvent être poursuivies pour faux et usage de faux, selon les dispositions du Code pénal. Les peines encourues peuvent aller jusqu’à 25 ans de prison », fait savoir Me Pierre Faustin Ntede, avocat au barreau du Cameroun, qui relève par ailleurs « qu’il peut leur être demandé de rembourser des frais, s’ils en ont perçu durant la période passée dans les centres de formation ».
Sur l’intégration de can...

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