Assistance humanitaire : le Cameroun et ses partenaires satisfaits

Le bilan à mi-parcours, vendredi dernier, sous la présidence du Minat, Atanga Nji Paul, des actions menées sur ce plan a fait ressortir la prise en charge de plus d’un million de personnes, malgré la baisse des apports extérieurs.

Le Cameroun est aujourd’hui confronté à de nombreux défis sur le plan humanitaire. Ceux-ci sont la résultante d’un certain nombre de facteurs : les exactions de la secte terroriste Boko Haram, l’afflux massif de réfugiés centrafricains et la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. A cela, il faut ajouter les effets néfastes des changements climatiques, les catastrophes naturelles (inondations, éboulements…) et la pandémie du Covid-19. Pour faire face à cette situation qui, selon le rapport rendu public par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), touche environ 3,9 millions de personnes depuis le début de l’année en cours, le président de la République a mis sur pied le Plan d’assistance humanitaire. Depuis une vingtaine d’années, et sous la coordination du ministère de l’Administration territoriale, celui-ci s’attèle à trouver des réponses, parfois en urgence, aux problèmes qui se posent. Pour le faire, l’appui des partenaires est primordial. Au rang de ceux-ci, les Nations unies et l’Union européenne. C’est donc pour faire une évaluation à mi-parcours des actions menées dans ce sens depuis le début de l’année, qu’une rencontre a eu lieu vendredi dernier à l’Hôtel Mont Fébé de Yaoundé. Autour du ministre de l’Administration territoriale (Minat) Atanga Nji Paul, l’on retrouvait le coordonnateur du système des Nations unies, Matthias Z. Naab, l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne au Cameroun, Philippe Van Damme et d’autres représentants du système des Nations unies.
Premier constat, plus d’un million de personnes ont reçu des secours entre janvier et juin 2022, selon Matthias Z. Naab, même si toutes les parties s’emploient à reconnaître qu’il y a encore beaucoup à faire. En ouvrant les travaux, Atanga Nji Paul a fait le constat de la diminution des ressources issues des partenaires. M&ec...

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