Palais de l’Unité : tapis rouge pour cinq diplomates

Les ambassadeurs désignés de Guinée équatoriale, de la République de Corée, du royaume de Belgique, de Tunisie et de Türkiye ont présenté leurs lettres de créance au président de la République, Paul Biya, vendredi dernier.

Le Palais de l’Unité a renoué vendredi dernier avec le rituel de la présentation des lettres de créance nouveaux ambassadeurs accrédités auprès du président de la République, Paul Biya. Après une interruption de près de quatre ans, du fait des restrictions imposées par la pandémie à coronavirus. C’est donc dans le sillage de la levée de ces restrictions par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), que cinq nouveaux chefs de mission diplomatique ont présenté leurs lettres de créance au chef de l’Etat. Dans un cérémonial qui se voulait, lui également nouveau. Les ambassadeurs ont été accueillis les uns après les autres à leur arrivée par le chef du protocole d’Etat, Simon Pierre Bikele, puis introduits au 3e étage du Palais de l’Unité où se trouve le salon des ambassadeurs. Non sans avoir, dans l’ordre d’arrivée, écouté l’hymne national du Cameroun, et passé les troupes en revue sur le perron. Celles-ci étaient constituées par un détachement de la Garde présidentielle composé de la compagnie musique, du drapeau de la République et sa garde, d’une compagnie d’honneur à trois sections, d’une haie d’honneur étoffée en sabres. Le tout sous le commandement du lieutenant-colonel Kalkibe Patale, commandant le Groupement d’honneur de ce corps d’élite. 
C’est ensemble que les nouveaux chefs de missions diplomatiques ont fait leur entrée au 3e étage du Palais de l’Unité où se tenait la cérémonie. Puis, dans l’ordre, ils ont présenté au président de la République, les lettres de rappel de leurs prédécesseurs et celles qui les accréditent auprès de lui en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire. Par la suite, chacun a eu un bref échange avec le chef de l’Etat.
A la sortie, et dans le même ordre qu’à l’arrivée, chaque diplomate a écouté l’hymne national de son pays exécuté par la compagnie musique de la Garde présidentielle avant de quitter le Palais de l’Unité. Le premier à sacrifier au rituel a été S.E Armando Kote Echuaca, de la République de Guinée équatoriale. Il a été suivi par ...

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