Exploitation des gisements de fer au Cameroun et au Congo : derniers détails à régler

Les ministres camerounais et congolais en charge des mines ont ouvert hier à Ouesso, les travaux visant à évaluer le niveau de mise en œuvre de ces projets.

Les projets d’exploitation des gisements de fer de Mbalam au Cameroun et Nabeba au Congo, prennent progressivement corps. Un pas de plus a été franchi hier à Ouesso, au Congo, à l'occasion des travaux de suivi de mise en œuvre desdits projets. La rencontre était présidée par le ministre d’Etat, ministre des Industries minières et de la Géologie de la République du Congo, Pierre Oba. En présence du ministre camerounais par intérim en charge des mines, le Pr. Fuh Calistus Gentry et de nombreuses personnalités des deux pays. L’objectif principal des travaux consistait à faire le point sur l’évolution de ces projets. Spécifiquement, il était question de faire l’évaluation à mi-parcours de la mise en œuvre des accords contraignants, entre autres. 

Ce qui a déjà été fait 
Relativement aux actions déjà mises en œuvre, l’on a appris qu’en ce qui concerne les infrastructures ferroviaires, le Cameroun a signé le 25 février 2022, un contrat de partenariat public-privé avec l’entreprise Bestway Finance Ltd. Celle-ci est chargée du financement et de la construction à 100%, du chemin de fer de plus de 500 km entre Mbalam situé à l’Est du Cameroun et le Port en eau profonde de Kribi. Ce même partenaire va s’occuper du terminal minéralier qui sera construit au Port en eau profonde de Kribi, pour faciliter l’exportation du minerai de fer. L’unité de transformation fait également partie de ce contrat. Pour l’heure, le partenaire est en pourparlers avec des consortiums pour la mobilisation des financements et le réglage d’autres aspects techniques préalables au lancement effectif du projet. Parallèlement, le gouvernement mène des négociations avec des unités de transformation sidérurgiques pour la transformation locale d’une partie de la production. Une activité qui devrait avoir un impact sur le coût des produits faits à base de fer sur le marché domestique. 

Ce qui reste à faire
A ce niveau, 11 points cristallisent l’attention des experts aux assises de Ouesso. Il s’agit de régler les questions liées à l’emploi, la formation professionnelle, le statut des travailleurs migrants dans la zone du projet, l’aménagement conjoint de la zone transfrontali&egra...

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