Nouveaux partis politiques : on fait quoi maintenant ?

Pour les 40 NOVICES dont la liste a été publiée par le ministre de l’Administration territoriale jeudi dernier, le grand défi est à présent celui de l’occupation du terrain et de la mobilisation des militants, entre autres.

 

Passée l’euphorie, il faut désormais se mettre au travail. C’est dans cet état d’esprit que devraient se trouver les présidents nationaux des 40 nouveaux partis politiques légalisés dont le ministre de l’Administration territoriale (Minat) a publié la liste jeudi dernier. L’idée est développée par le Dr Fabilou, enseignant de science politique à l’Université de Ngaoundéré, spécialiste des partis politiques et des questions électorales. Pour ce dernier, « la création et la légalisation de nouveaux partis est bien une preuve du dynamisme de la démocratie au Cameroun. Toutefois, ceci n’est pas suffisant. Il faut faire fonctionner ces entités. Ce qui n’est pas la chose la plus aisée ».

Ainsi, pour se frayer un chemin sur une scène qui compte désormais 369 formations politiques, il va falloir cravacher dur. Et il y a de la place. Puisque c’est une poignée de partis seulement qui mènent des activités de manière régulière, selon la direction des Affaires politiques du ministère de l’Administration territoriale.

Ce déploiement pourrait débuter par une communication efficace, à travers tous les supports disponibles, pour se faire connaître du grand public. Il faut y ajouter un maillage du territoire à travers des descentes sur le terrain et le recrutement des militants. Des militants qu’il faudra initier à l’idéologie du parti. A ce niveau, la jeunesse et les femmes restent des couches de la population à séduire. Il faut alors trouver la meilleure formule pour les convaincre de s’inscrire sur les listes électorales et de briguer des postes électifs. D’autant plus que des élections légi...

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