Lutte anti-corruption : la CONAC tient ses cliniques à Ebolowa

La Commission nationale anti-corruption (Conac) a établi ses services à Ebolowa depuis hier. Objectif : recevoir les témoins et les victimes d’actes de corruption.

Une semaine, du 15 au 19 avril 2024. C’est le temps que se donne la Commission nationale anti-corruption (Conac) pour recueillir les dénonciations des pratiques courantes de corruption dans la région du Sud. Ainsi se décline l’un des objectifs spécifiques de l’opération baptisée « Cliniques anti-corruption » qui donne aux hauts responsables de cette institution, l’occasion d’effectuer des recoupements nécessaires des faits dénoncés pouvant déboucher, le cas échéant, aux arrestations des acteurs des pratiques de corruption. Et c’est la salle de conférences de la délégation régionale du ministère du Tourisme et des Loisirs, à Ebolowa, qui sert de cadre à ce vaste déploiement qui a pour aire de compétence, les quatre départements de la région du Sud. Les résultats attendus sont, non seulement de rapprocher les services de la Conac des populations, mais aussi et surtout de les habituer aux moyens de dénonciation et de consolider la masse critique d’acteurs sociaux positifs, décidés à dire non à la corruption.
Pour recevoir les populations sollicitées, les services techniques de la Conac, principalement ceux des divisions respectives chargées des investigations, de la prévention et de la communication, ainsi que les services des affaires générales, du courrier, des archives et de la traduction, ont reçu les officiers de police judiciaire mis à disposition par le procureur général près la cour d’Appel du Sud. Ces derniers ont assisté les investigateurs de la Conac impliqués dans cette opération qui résulte d’une résolution du Comité de coordination de la Conac, prise en janvier 2024. L’exécution de cette résolution s’inscrit en droite ligne de l’inte...

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