Société

Comment améliorer la vie des femmes : 12 voix s’expriment

Par Yvette Mbassi
08 mars 2022 09:05
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La promotion des droits de la femme demeure un sujet prégnant pour les sociétés actuelles et les gouvernements.

En prélude à la Journée internationale de la femme, il est de coutume d’organiser des événements et des débats permettant de dresser un bilan du chemin parcouru et sur ce qui reste à accomplir. Dans les médias, reportages, interviews, enquêtes, dossiers et focus spéciaux abondent. Dans cette mouvance, votre quotidien national bilingue est régulièrement allé à la rencontre des personnalités inspirantes pour montrer ce que vivent les Camerounaises et de quoi elles sont capables.Dans l’édition de ce matin, nous donnons l’opportunité à des femmes talentueuses, originaires de différentes régions du pays et issues de secteurs d’activités divers, de reconstruire l’univers féminin du Cameroun. L’honorable Rolande Ngo Issi, députée PCRN, Denise Fampou, maire de Douala IIe, Pr Angèle Boyomo, professeur de physique à l’Ecole supérieure polytechnique de Yaoundé, Mme Gertrude Aline Mvondo, proviseur du lycée de Mendong à Yaoundé, Djaïli Amadou Amal, écrivaine, Sanzy Vianny, artiste musicienne, Marie Mballa Biloa, présidente de l’Association des Buyam Sellam, entre autres, n’ont pas hésité à partager leurs visions et à émettre des idées susceptibles de contribuer à l’amélioration de la vie des Camerounaises en cette année.
En matière de droits de la femme, chaque génération à ses défis. Certes, certains ont trouvé des solutions au fil des ans, mais d’autres traversent les époques. Les tables-rondes, débats et interventions ayant meublé la semaine d’activités précédant le 8 mars ont mis en lumière les maux qui gangrènent la condition des femmes au Cameroun. Notamment, les fortes inégalités, carences de la justice, pesanteurs culturelles, pauvreté, pandémies et l’insécurité qui laissent place, dans les zones de conflits aux abus de toutes sortes. Dans ce contexte, les inégalités entre les femmes et les hommes, restent fortes ainsi que le montrent les études de la Banque mondiale.