Réforme de l'UA: une exigence panafricaine

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La réforme de l’Union africaine (UA) prend corps. En lieu et place d’un président élu pour un an d’exercice, l’organisation panafricaine sera désormais gérée par trois dirigeants : le président en exercice, son prédécesseur et son successeur. Ces postes sont actuellement occupés par le président guinéen, Alpha Condé, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Deby et son homologue rwandais, Paul Kagame, par ailleurs président du comité des réformes de l’organisation continentale.
Si certains trouvent cet attelage lourd, les dirigeants africains estiment, par contre, que les compétences présidentielles impulsent une nouvelle dynamique au fonctionnement de l’organisation panafricaine en quête d’efficacité. Le trio des chefs d’Etat n’influe guère sur les missions du président de la commission. Au contraire, il a vocation à optimiser sa  gouvernance. C’est la raison pour laquelle l’unité de la mise en œuvre au quotidien des  réformes est placée sous la responsabilité du président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat.
Autant les Africains attendent de nouvelles mutations, autant ils souhaitent que celles qui ont été adoptées soient effectivement mises en œuvre. Il s’agit notamment du principe de l’adoption d’une taxe de 0,2 % sur les importations. L’opportunité de l’application de cette taxe censée générer 720 milliards de francs par an dans les caiss...

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