Education: un droit inaliénable

COMMENTAIRE.

Lundi prochain sera jour de rentrée pour les élèves du primaire et du secondaire des dix régions du pays. Cet événement majeur mobilise l’ensemble des forces vives de la Nation, qui veulent en faire une réussite. L’éducation étant une mission régalienne de l’Etat, les ministères de l’Education de base et des Enseignements secondaires sont sur la brèche depuis quelques semaines, pour veiller à ce que tout se passe bien le 4 septembre 2017. C’est ainsi que les réunions sectorielles impliquant les différents ordres d’enseignement se sont tenues aux niveaux départemental, régional et national. Conscient des difficultés auxquelles est généralement confronté l’enseignement privé, le chef de l’Etat lui a octroyé récemment une allocation spéciale de deux milliards de F. Quant aux parents qui doivent envoyer leurs enfants à l’école, ils ne ménagent aucun effort pour réunir les moyens devant leur permettre de payer les frais de scolarité, les livres, les tenues et autres fournitures scolaires. Ressources propres, crédits scolaires, tontines… ont été mis à contribution pour que, à défaut de tout avoir, les élèves aient au moins l’essentiel de ce qui est demandé à l’école. Malgré la conjoncture économique difficile, les parents font tout ce qui est en leur pouvoir pour que leurs enfants ne manquent pas le train de la rentrée qui s’ébranlera lundi prochain. Tout en préparant cet événement qui retient l’attention de toute la communauté nationale, les forces vives de la Nation ne perdent pas de vue que l’année scolaire précédente a été émaillée d’incidents graves dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Dans certaines localités de cette partie du territoire national, l’école a été prise en otage par des extrémistes. Avec notamment pour conséquences : la baisse du taux de fréquentation des salles de classe, l’exode vers d’autres régions du pays des enseignants et des élèves qui en avaient les moyens, les résultats catastrophiques enregistrés au General Certificate of Education (GCE), session 2018. C’est pour éviter que pareil scénario ne se reproduise cette année, que les autorités administratives, municipales, religieuses, les élites…multiplient les appels à la reprise du chemin de l’école pour tous les enfants en âge scolaire. L’éducation, il convient de le préciser, est un droit humain fondamental et inaliénable. Elle est au coeur de la mission de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation la science et la culture (UNESCO). L’éducation est également inscrite dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Le droit à l’éducation est l’un des principesclés étayant le Programme éducation 2030 et l’Objectif de développement durable n° 4 adoptés par la communauté internationale. Ce droit est également réaffirmé dans la loi fondamentale du Cameroun du 18 janvier 1996. Empêcher les enfants d’aller à l’école est donc une atteinte aux droits ...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie