Nigeria: une grève peu suivie

 Le mouvement initié par le Congrès uni du Travail n’a pas prospéré hier.

Le Congrès uni du travail (ULC), une confédération syndicale du Nigeria, avait appelé à une grève générale ce lundi. L'industrie du gaz et du pétrole, les télécommunications, l'aviation et  l'électricité notamment sont les secteurs d’activités qui étaient concernés par l’appel à la grève. Le Congrès uni du travail exige le passage du salaire minimum de 42 à 130 euros, le retrait des policiers et des militaires en faction sur les lieux de travail et les usines. Il réclame en outre le paiement immédiat des arriérés de salaire dus à plusieurs dizaines de milliers de travailleurs en contrats fédéraux. Mais sur l’ensemble du territoire nigérian, le mot d’ordre de grève ne semble pas avoir été suivi par une masse importante de travailleurs. 
Dans le secteur de l’aviation par exemple, l’ULC a appelé les travailleurs à fermer l'espace aérien nigérian à partir de lundi. Mais, dans ce secteur, les activités se sont déroulées notamment dans les deux principaux aéroports du pays, Murtala Muhammed à Lagos et Nnamdi Azikiwe à Abuja. Les membres de l'Association des professionnels de l'aviation nigérians (ANAP), de l'Association des services d'information aéronautique du Nigéria (AISAN) et de l'Association nationale des ingénieurs du trafic aérien (NAAE) étaient à ...