COMMENTAIRE
Les manifestations symbolisant le bras de fer gouvernement-opposition se sont poursuivies hier dans les rues togolaises. S’il est vrai que ces manifestations durent depuis un mois environ et se sont déjà soldées par trois morts et des dizaines de blessés, il est davantage établi qu’elles traduisent la rupture du dialogue entre le gouvernement et l’opposition sur la révision constitutionnelle. L’option de la mise en œuvre de la révision constitutionnelle est différemment perçue par les deux camps. Pour le camp gouvernemental, la révision constitutionnelle consacre des avancées majeures car elle limite le nombre de mandats présidentiels à deux et introduit le scrutin à deux tours, formalisant ainsi le retour à la Constitution de 1992. L’opposition apprécie également l’évolution censée être concrétisée par le référendum annoncé avant la fin de l’année. Mais le bât blesse autour du principe de la non-rétroactivité. Le gouvernement estime, en effet, que la révision constitutionnelle ne peut être appliquée avant la fin du mandat du président togolais, Faure Gnassingbé, qui s’achève en 2020. Alors que l’opposition croit que la réforme constitutionnelle devra s’appliquer dès quelle sera adoptée et donc entraîner le départ du chef de l’Etat togolais sur la base de la disposition selon laquelle : « Nul ne peut exercer plus de deux mandats».
Autant le gouvernement est persuadé par la justesse ...
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