Paul Biya aux Nations unies: un humaniste à la tribune

 L’intervention très attendue du président de la République ce vendredi à New York devrait se situer dans le prolongement de sa vision d’un monde plus juste et plus solidaire

Le thème du débat général de la 72e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies offre, à coup sûr, un terrain fertile à l’humaniste qu’est Paul Biya. Le président de la République y prend la parole ce vendredi et la lecture rétrospective de quelques-unes de ses précédentes interventions à la tribune de l’Onu, indique à suffisance, qu’il sera plutôt à l’aise d’aborder, avec sa vision et ses mots, cette réflexion autour de l’intitulé : « Priorité à l’être humain : paix et vie décente pour tous sur la planète préservée. » C’est assurément un thème fédérateur, en ce qu’il rassemble en un groupe de mots, les idéaux de solidarité internationale, de prospérité partagée, de paix, dont on connaît la récurrence dans le discours du chef de l’Etat camerounais.
En cette année 2017 où la planète entière fait face avec une rare violence, aux affres des bouleversements climatiques, du terrorisme et de ses conséquences, de l’instabilité économique mondiale, le président Biya dispose d’un véritable « boulevard » pour redire devant les Nations unies, ses convictions concernant le développement durable. Il y a un an alors qu’entre en scène le nouveau programme des Objectifs de développement durable (ODD), Paul Biya résume déjà à sa manière, les conditions du succès de cet autre agenda, consécutif à l’échec des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD): « Organisons-nous aujourd’hui pour que les ODD connaissent un sort meilleur. Puisqu’il s’agit de transformer le monde et de ne laisser personne en marge, donnons-nous alors les moyens de nos ambitions ».  Et parmi ces moyens, le chef de l’Etat accorde une place de choix au principe « d’obligation de solidarité entre les peuples », qui selon lui « devra être réaffirmé et observé ». Pour dire les choses tout à fait concrètement, le numéro un camerounais peut se targuer de mettre en pratique ce qu’il suggère ainsi fortement à la communauté internationale. Et ce ne sont pas les populations sœurs de la République centrafricaines qui le démentiraient. Elles qui depuis le déclenchement de la crise politique dans leur pays, ont toujours su compter sur une épaule camerounaise, qu’il s’agisse du maintien de la paix, de l’accueil des réfugiés, ou de l’œuvre de reconstruction ...

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