Professionnalisme et retenue

Une dizaine de morts et de nombreux blessés chez les assaillants. Une douzaine de blessés parmi les forces de défense et de sécurité. De nombreux dégâts matériels sur les biens publics et privés. Le bilan des tristes événements survenus dimanche dernier dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a été dressé lundi dernier par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary. Du sang versé inutilement, si les uns et les autres ne s’étaient pas montrés sourds aux nombreux appels au calme et au dialogue de la part de leurs compatriotes. Beaucoup de ces victimes sont tombées dans des affrontements avec les forces de sécurité et de défense. Comparativement aux actes de bravade et d’hostilité des assaillants, ce bilan humain aurait pu être plus lourd. A la veille de ce fameux « Independence Day » projeté par les séparatistes, les forces de défense et de sécurité ont fait face à des attaques armées menées par des assaillants qui réclament la partition du Cameroun.  A travers un matraquage médiatique via les réseaux sociaux opéré depuis l’étranger, ces meneurs ont planifié des opérations insurrectionnelles visant à porter atteinte aux institutions républicaines et à l’intégrité territoriale du Cameroun. Un véritable « casus belli » qui a obligé le président de la République, chef de l’Etat, dont la Constitution fait le « garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la permanence et de la continuité de l’Etat » à prescrire un train de mesures  dans l’optique de préserver la paix dans les deux régions. Le déploiement des forces de défense et de sécurité dans plusieurs localités de ces zones où la paix et la cohésion sociales étaient menacées s’inscrivait donc dans la logique de prévention de la violence et de maintien de l’ordre public.
On l’aura tous constaté, les assaillants suffisamment fanatisés et manipulés par des « gourous » tapis dans l’ombre, se sont illustrés par des actes d’agression et de défiance vis-à-vis des forces de défense et de sécurité. Ils n’ont pas hésité à ouvrir le feu sur des gendarmes, policiers et militaires commis pour protéger les frontières du pays et assurer la sécurité des Camerounais et de leurs biens. Un grand nombre de véhicules militaires et ceux appartenant aux autorités administratives ont été caillassés ou incendiés dans plusieurs localités. Des édifices publics comme les sous-préfectures, les postes de gendarmerie, des unités de police, des hôpitaux et des établissements scolaires publics et privés mis à sac. A certains endroits, les &ea...

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