La Française arrive à la tête d’une institution que les Etats-Unis et Israël ont décidé de quitter
L’ancienne ministre française de la culture, Audrey Azoulay a été élue vendredi 13 octobre dernier, directrice générale de l'Unesco. Elle succède à la Bulgare Irina Bokova. Audrey Azoulay avait déposé sa candidature à la tête de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture en mars dernier, en faisant valoir que «la France était très légitime sur la culture, l'éducation, les sciences». Elle a remporté un vote très serré face au diplomate qatarien Hamad bin Abdulaziz al-Kawari. Cette élection s’est déroulée dans un climat délétère qui a mis à nu les dissensions qui persistent au sein de l’Unesco.
Audrey Azoulay arrive à la tête d’une institution qui fait face à d’énormes défis. L’Unesco devra notamment gérer la défection des Etats-Unis. En effet, le secrétaire d'État américain, Rex Tillerson a notifié officiellement jeudi dernier le retrait des États-Unis de l'Unesco. Selon Heather Nauert, la porte-parole du département d'État, cette décision n'a pas été prise à la légère ». Elle a ainsi évoqué «l'accumulation préoccupante d'arriérés » américains auprès de l'institution, «la nécessité d'une réforme fondamentale » et dénoncé son penchant pro-palestinien. Washington va désormais adopter le statut d'«observateur » non-membre à partir du 31 décembre 2018.
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