L’armée restera républicaine

Après les tristes évènements du 1er octobre dernier, le chef de l’Etat, chef des armées a prescrit une importante réunion d’évaluation qui s’est tenue jeudi dernier à Buea. Il s’est agi au cours de ces assises, non seulement de faire  la lumière sur ce qui s’est passé il y a deux semaines dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais également de faire le point sur la situation sécuritaire qui prévaut sur le terrain. Au terme d’un conclave de plus de cinq heures, présidé par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, en présence des principaux chefs militaires et des gouverneurs des deux régions concernées, trois principales leçons se sont dégagées :
La première, c’est que le mouvement insurrectionnel qui avait planifié la partition du Cameroun a lamentablement échoué. Car, non seulement le bain de sang annoncé par les sécessionnistes n’a pas eu lieu, en raison du respect par l’immense majorité des populations des consignes sécuritaires données par les autorités administratives, mais aussi du professionnalisme de nos forces de défense et de sécurité. Malgré la forte adversité, elles n’ont cédé aucun centimètre du territoire national à l’ennemi. Ces forces qui jouissent du large soutien des Camerounaises et des Camerounais entendent du reste continuer à assurer la protection de l’intégrité du territoire national, ainsi que la sécurité des personnes et des biens. Ainsi que l’a relevé jeudi dernier à Buea le Mindef, Joseph Beti Assomo qui a réceptionné le lendemain à Douala des centres opérationnels de surveillance côtière, qui permettront à la Marine nationale de mieux sécuriser nos eaux territoriales au large de Douala, Limbé et Kribi.
La deuxième leçon à tirer de la réunion tenue jeudi dernier à Buea est qu’il n’y a pas eu de massacre des populations civiles le 1er octobre dernier comme l’ont prétendu certains. Ceux qui ont parlé de « génocide » ou encore « d’épuration », sans en donner les preuves voulaient simplement diaboliser les forces nationales de défense et de sécurité et, ce faisant, ternir l’image de leur chef, le président Paul Biya à des fins inavouées. Les soldats et policiers camerounais ont fait leur travail conformément aux règles internationales en vigueur en matière de maintien de l’ordre public. C’est le lieu de rappeler que  nos forces de défense et de sécurité n’ont pas innové. L’on a vu récemment encore en Espagne des forces intervenir quand la cohésion nationale de ce pays était me...

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