Lutte contre Boko Haram: Du soutien pour des ex-otages

Sur instructions du chef de l’Etat, le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord est allé leur apporter du réconfort moral jeudi dernier.

Ils sont au nombre de 387. Ressortissants de l’arrondissement de Mayo-Moskota dans le département du Mayo-Tsanaga, ils sont, pour la plupart, originaires du village Gousda Verket, à la frontière nigériane ; d’autres sont des localités environnantes. Leur dénominateur commun est qu’ils ont eu des contacts plus ou moins directs avec la secte terroriste Boko Haram basée au Nigeria. Sur ces 387 personnes enregistrées, on dénombre 124 filles et 120 garçons. Chez les adultes, on note un nombre élevé des femmes. Certaines d’entre elles ont fait savoir que leurs maris ont été enrôlés de force par des terroristes de Boko Haram. Selon les déclarations de ces ex-otages, ils ont été enlevés et amenés dans la localité de Tchélélé au Nigeria. Beaucoup d’entre eux ont travaillé pour Boko Haram. Certains y ont passé deux années, d’autres moins. A la faveur d’une opération de la Force multinationale mixte (FMM) basée à Mora il y a quelques mois, des tirs d’obus ont créé la débandade. C’est ainsi qu’ils ont pu s’évanouir dans la nature.

Dans leurs villages d’origine, les populations ne les accueillent pas, les suspectant d’être devenus des pions des Boko Haram. Une situation qui les a amenés &agra...

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