Pédiatrie: Au chevet des prématurés

Pour réduire l’ampleur dans les hôpitaux, la première édition de la semaine de la prématurité organisée depuis lundi à Yaoundé vise la sensibilisation les femmes.

«C’est une situation douloureuse et pénible. J’ai failli perdre mon bébé le 12 octobre dernier. Mais arrivée à Gynéco, j’ai accouché prématurément par césarienne et mon bébé avait 1,9 kg. Aujourd’hui, il pèse 2 kg et je vais sortir à la fin du mois après avoir payé 300 000 F en plus des 500 000F déjà dépensés. Les dépenses avoisinent presque un million. C’est difficile pour nous qui n’avons pas de moyens ». Dixit Marie Ehanda, commerçante, hospitalisée à l’hôpital Gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (HGOPY). Dans cette formation hospitalière, 12 bébés dont le poids varie entre 800 g et 1,9 kg sont couchés chacun dans une couveuse.

L’ambiance est rythmée au quotidien par des tétés par sonde pour certains, et l’administration des soins pour d’autres. Sous une température ambiante, ces bébés ont l’impression qu’ils sont dans le ventre de leur maman. Les yeux fermés, seule leur respiration entrecoupée de petites pauses et quelques gestes des pieds ou des mains montrent qu’ils sont en vie malgré leur petit poids. Dans cette salle pédiatrique, les infirmières veillent et rassurent les mamans inquiètes.

C’est une scène vécue hier au service de néonatologie de HGOPY. Comme sur du papier à musique, chaque personnel sait ce qu’il faut à un tel bébé, plus qu’à un autre, en fonction de l’évolution de son poids. « Nous avions 16 bébés mais quatre sont sortis hier (Ndlr : mercredi) parce qu’ayant atteint le poids normal qu’un bébé doit avoir à la naissance, c’est-à-dire 2,5 kg. Les cas les plus graves sont ceux qui naissent à 800 g », explique Dr Mah Evelyn Mungyeh, chef de service adj...

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